Description
J’étais assis et je regardais la porte. Il y avait cette pile d’illustrés des années 6O. Avec les Fantastiques. Les villes modernes comme des dangers. Les vêtements collants. La peur du feu. Scénarii nuls mais qui faisaient décrocher de la pesanteur scolaire.
Et pourtant, la science fiction m’ennuie, puisque le soleil s’éteindra, puisque tout le monde étouffe de lui même, puisque les faits divers jettent dans les yeux leur quota de confettis effroyables.
Alors il y a ceux qui s’évaporent en pensée, ceux qui s’envolent dans une soucoupe, ceux qui refusent ce réalisme cruel et bancal, les malades de la perfection. Mais la perfection n’existe pas, ou alors si loin de nous, dans un autre monde. Il y a des fous qui veulent y croire …