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Confesse Book

529 – Précision nécessaire

Précision nécessaire.
Je me dois d’indiquer que le texte « Nous sommes en guerre » qui circule sous le titre « Lettre à Macron » a été mis en ligne il y a plus d’un an sur ma page le 11 décembre 2020. J’en assume l’écriture, mais si le fond de mon propos est toujours vrai, j’avoue que je ne choisirais plus tout à fait aujourd’hui les mêmes mots que ceux de décembre dernier. Parce que, malgré tout, la situation a changé…
Après avoir entendu les annonces emberlificotées dans le charabia d’un premier ministre en carton-pâte, emprunté, gesticulant le cœur battant, perdu à son pupitre en mélangeant ses fiches, oui, quand j’entends dans sa bouche le principe des bars assis et celui des transports en avion/en train sans boire ni manger, et les variables sur les délais de contamination des cas-contacts au gré des « couleurs de l’arc en ciel », quand ces technocrates-communicants incultes s’en prennent à nouveau aux gens du spectacle et interdisent les rassemblement de personnes, à l’exclusion des meetings politiques (étrangement associés aux messes et cérémonies religieuses), oui quand j’entends toutes ces mesures débiles, je me dis qu’on n’en était pas encore là il y a douze mois. Il semble que les Gremlins au pouvoir ont perdu pied. Complétement siphonnés. Dans la spirale de la paranoïa, ils ne savent plus comment s’arrêter. Excités, obnubilés par les enjeux de la campagne électorale, ils sont prêts à tout pour imprégner dans le cerveau des futurs électeurs l’idée qu’ils ont « fait le maximum »…
Pourtant, en un an, oui la situation a changé. On se souvient qu’il y a un an, on rêvait encore d’un vaccin, un vaccin qui nous sauverait, qui nous permettrait de retrouver une vie « normale ». Tu parles, Charles, depuis il y en a eu sept, et puis il y a eu la deuxième dose, et puis le passe-sanitaire, on a fait vacciner les enfants, et puis il y a eu la troisième dose, et c’est devenu le « passe-vaccinal » interdisant l’accès à tous les lieux publics aux non-vaccinés traités de parias, et puis devant l’inefficacité desdits vaccins à te protéger, maintenant, on parle de te faire vacciner tous les cinq mois, comme ça, pour voir… Les laboratoires seront bientôt assez riches pour racheter les hôpitaux et privatiser la santé, grâce à ces tombereaux d’argent public que l’État déverse dans leurs caisses par milliards.
Décidément à l’extrême de l’extrême, il n’y a plus de limites…
Que les récupérateurs de tous bords ne viennent pas me chercher, non. Ne me parlez surtout pas de « Droite » ou de « Gauche » car le drame dans lequel nous jouons tous un rôle, n’a rien à voir avec l’idéologie. C’est un mal beaucoup plus profond qui touche aux valeurs fondamentales de la nature humaine dorlotée, choyée, anesthésiée depuis quarante ans par les promesses de bonheur à travers une consommation compulsive, promesses faites à une population docile par un capitalisme douillet autant que pervers. Soudain le mal se réveille et les cryogénéisés sortent de leur léthargie. Alors à vaut l’eau comme des zombies sur le Styx, ils voguent sur la barque du virus, en faisant des grands gestes, effarouchés par la prise de conscience de la mort.
CharlElie C.
28 dec 2021