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Confesse Book

495 – 50 bornes, mince

Il y avait ce concert à Noves près d’Avignon le 16 Juillet. Alors comme il faisait si mauvais et pluies incessantes, sur Paris, j’en ai profité pour descendre deux jours avant.
Dans le taxi, celle qui conduit me demande si j’ai mon passe sanitaire? Je réponds que ce n’est pas encore nécessaire, mais cette question insidieuse suffit à me remettre le stress.
Le train est plein. Je descends chez mon copain le peintre Jacques Espi qui habite près de Pélissane. Il vient me chercher à la gare, et comme toujours quand on retrouve un ami, on échange sur nos expériences de vie. Ça nous a tellement manqué pendant ces punitions de confinements! Se retrouver, tout simplement. « Et toi t’en es où? T’es passé à travers? » Dire qu’ils en remettent une couche, comme une autre giclée de crème anti UV. On ne parle que de ça comme une pensée maussade depuis le discours du Président. Après son fiasco aux élections régionales,(seulement 7% du pays ayant choisi son parti), il cherche à rester présent, occuper le terrain coûte que coûte, sous n’importe quel prétexte. La com’, la pub’, les médias sont une drogue. Il ne peut plus s’en passer. Il faut qu’on parle de Lui. Tout le monde connaît le dicton : Qu’on en dise du bien qu’on en dise du mal, mais qu’on en parle ! Alors il appuie là où ça fait mal: pass-sanitaire vaccins obligatoires, tests à tout bouts de champ, menace d’un nouveau couvre-feu, fermeté, les masques dans les Pyrénées, menaces de sanctions et d’amendes à 45000€… Harcèlement sanitaire sous prétexte de civisme, et baratin de serpent à la langue fendue, sous des prétextes pseudo bienveillants. Ce sont eux les vrais malades. Complétement marteaux/piqueurs, ils font des trous dans les cerveaux de toute une génération. Diviser pour régner. Je ne vois que de gens épuisés, asphyxiés par leur mauvaise haleine sous leurs masques en papier chinois. Batailles rangées à table et disputes entre gens d’une même famille. « Ils en ont parlé ».
Bref, on est allé manger au délicieux « Bamboo Thaï » à Lourmarin, d’où j’en ai profité pour appeler Nolwenn Leroy avec qui j’ai tourné dans un capitaine Marleau qui doit sortir à la rentrée, et qui me dit-on habite dans le coin. On échange quelques paroles amicales et la nuit venteuse reprend le dessus sur ma fatigue.
Le lendemain, moi qui comme tous ceux de la France Nord, vient de passer des semaines à attendre l’été, je me régale enfin de cette belle lumière de Provence, et même si le vent souffle sans discontinuer, j’infuse tel un sachet de thé dans l’eau de la piscine. Le soir, barbecue de spécialiste (genre Weber Genesis2) et régalade amicale comme si tout allait bien, pendant que la Nature se venge cruellement des déréglements qu’on fait subir aux saisons, inondant l’Allemagne et la Belgique…
Le lendemain c’est mon copain Alex qui vient me chercher pour m’emmener à Noves où le concert doit avoir lieu. On fait escale pour déjeuner en famille dans une maison qu’il a louée dans le coin et on file ensuite à la balance. Quand on arrive les musiciens sont arrivés. Le soleil tape dur. L’ampli de Karim a lâché. On le remplace par un autre. Tout se passe bien sinon, que je m’aperçois que j’ai oublié ma veste dans le coffre de la voiture d’Alex reparti à 50 bornes, mince Oh put’, quel étourdi, y a les clés de chez moi dans une poche. Heureusement Patrick, un autre copain se passage, se propose aimablement d’y aller. Deux heures plus tard, il me rapporte la veste , et on oublie l’anecdote. Merci encore.
C’est un nouveau festival qui aurait dû démarer l’année dernière, mais il a été reporté pour cause de ce qu’on sait. Pour une première expérience ça se passe au mieux dans ce lieu. Alexis Evans, de Bordeaux, assure sec la première partie, nous on monte sur scène vers 22h, et tout de suite une super ambiance…
Au moment des applauds, Karim sort son téléphone, et voilà ce que ça donne…
Applauds concert Noves
CharlElie COUTURE