Quand les idées noires envahissent mes nuits comme les corbeaux dans le ciel d’Alfred Hitchcock, alors j’ouvre les yeux. Fin de séance imaginaire. Insomnie, je ne lutte pas contre elle. Quelle que soit l’heure, j’abdique. J’allume la lampe de chevet, je me lève, et dans le grand silence, assis devant mon ordi, je transcris ces humeurs afin de libérer mon esprit chagrin.
Même si tout n’est pas à jeter avec l’eau du bain, à peine réjoui d’une bonne nouvelle (enfin) qu’une autre vague revient, comme la marée au Mont Saint Michel ou comme ces crues qui ont inondé ces dernières semaines.
Si l’époque est incertaine, les raisons d’être mal à l’aise sont nombreuses. Après le fiasco des labos français qui ont abandonné la partie des vaccins, on a beau dire et répéter l’abattement des professions indépendantes, rien n’émeut ceux continuent d’imposer des mesures d’astreintes. Ils se foutent bien de nous, de vous, leur seule intention : se dédouaner en cas de procès.
– Ah vous ne pourrez pas NOUS reprocher de n’avoir pas TOUT tenté pour VOUS protéger…
C’est ça oui. Les fumées âcres de leurs mensonges étouffent le feu de notre enthousiasme. À longueur de fausses annonces, nous sommes maintenus en suspension. Question : On y va, ou on n’y va pas ? Réponse de l’ex-pharmacienne en charge de la Culture : il est trop tôt pour dire…
Pas forcément mal intentionnés, mais terriblement incompétents!
La présence quasi permanente des sbires du pouvoir à travers les médias, empêche la moindre remise en question. Les « collabos » vouent à la moissonneuse tous leurs détracteurs, ceux qu’ils appellent les « 60 millions de procureurs ». Les sceptiques sont étiquetés « complotistes » et plongés dans un baquet d’acide.
Plutôt que de se vanter d’avoir infligé un million et demi d’amendes pour « non-respect des mesures sanitaires », les flics seraient plus utiles à se concentrer sur la montée des violences entre bandes rivales.
Ce putain de malaise creuse les estomacs à s’en faire des ulcères.
Oui, on étouffe entre soi et soi !
Interdiction de voyager, interdiction des repas nocturnes entre amis, interdiction des pots de départ, interdiction des célébrations publiques, interdiction des mariages, interdiction de se changer les idées, de faire la fête, interdiction de danser, de faire de la musique ailleurs que chez soi, interdiction (ou presque) de faire du sport amateur, interdiction d’échanger autre chose que des regards …
C’est pour ça qu’ils ont été élus? Ceux qui promettaient un renouveau du pouvoir politique et qui en pleine crise ont encore d’augmenté de 10% la prime mensuelle des députés autrement nommée dotation matérielle des députés (DMD)?
« Allez, quoi, faut pas s’ laisser abattre, faut positiver » disent les « beubeuh » qui n’y connaissent rien, en ajoutant sans y croire que « ÇA débouchera sûrement sur quelque chose de créatif»…
Mais pour aérer les pièces empuanties par ces mauvaises pensées, il faudrait ouvrir les fenêtres et refaire confiance à ceux qu’on a infantilisés. Rouvrir les vannes, et cesser de nous empoisonner avec des mesures liberticides, coercitives qui brident nos facultés d’analyses et qui n’ont finalement aucun effet sur la présence du COVID ou ses mutants variables tous aussi invisibles…
Bref nos concerts de Mars sont à nouveau annulés/ reportés et parmi eux celui du 27 Mars reporté au 30 Septembre, Salle Gaveau / Paris.
Comme celle de Douai, qui attend sur les murs du musée de la Chartreuse depuis un mois, l’expo à la Maison des Douanes de Saint Palais-sur mer (à côté de Royan) est désormais en place mais n’ouvrira que lorsque le Président sera bien luné…
Pendant ce temps les porte-containeurs continueront de sillonner les mers pour alimenter les centres de consommation de la grande distribution, et l’ubérisation du monde continuera d’enrichir les grands moguls, les gros magnats, les puissants tycoons et les véritables dangers/fléaux qui menacent la planète, les réelles calamités à venir seront « masquées » par des faux-problèmes :
« Reculez monsieur, reculez s’il vous plaît, je ne vous le répéterai pas, je vais appeler le vigile, écoutez, je sais c’ que j’dis… vous êtes à moins d’un mètre du guichet !!! » La fille se lève un mètre à la main et me fait reculer de cinq centimètres derrière le trait à moitié effacé, peint sur le sol du bureau de poste…
CharlElie Couture
Février 20XXI