D’abord il faut bien comprendre que l’homme qui a pris la tête des Etats Unis, le pays de la Liberté qui depuis la fin de la guerre mondiale, sert de référence (pour ou contre… ) à toutes les démocraties parlementaires, ce type qui fut investi il y a quatre ans n’est PAS un homme politique, c’est un Homme d’affaires. S’il a des « idées », ce n’est pas un idéologue. Lui, il fait des affaires. Il se fout de l’éthique, et il vire ceux qui en ont un peu trop autour de lui, entouré seulement d’un aéropage d’abrutis courtisans et de membres de sa famille qui le potègent, le craignent ou cirent ses mocassins. Il vit dans un autre monde, en dehors de la réalité. Il se fout de la réalité. La réalité c’est chiant, la réalité c’est pour les cons, la réalité, c’est vous, et pis d’ailleurs la réalité c’est quoi? C’est juste ce que l’on croit. Il est dans une zone de non-droit, il peut mentir, couper la parole, refuser de répondre aux juges ou s’absoudre lui-même.
Donc s’il peut faire avaler des couleuvres tant pis pour les gogos. Depuis le début, il ment, il triche, il y va au bluf. Toujours au superlatif. Il s’autocongratule, et se targue de son ignorance, il ne lit pas même les notes de ses conseillers. Cynique il te nique. Tous les coups sont permis, la fin justifie les moyens, du moment qu’il gagne à la fin. Il est prêt à tout pour réussir un deal. Deal or no deal, il n’est pas question d’idéal.
Détrompez-vous, il n’intrigue pas, non, parce qu’il n’a d’ambition qu’au jour le jour. Il fonce dans le tas, à l’image de la voiture qui écrase les militants antiracistes.
Dans cette posture sans scrupule beaucoup de pauvres se reconnaissent, eux qui seraient aussi prêts à tout pour vivre mieux, persuadés que malgré tout parce qu’ils le prient, ils ont le soutien de la puissance divine, personnifiée en Jesus. Ils sont pauvres aujourd’hui mais demain, peut être qu’ils vont gagner. Alors d’un côté ils utilisent le bouclier de la religion pour se faire une bonne conscience, de l’autre ils sont prêts à toutes les vilénies, crimes et délits pour gagner la partie.
Omagad ! Comme dit l’exclamation la plus répandue.
Voilà ce qui arrive quand l’économie prend le pas sur tout !
La vérité, c’est qu’ils s’en foutent. Pour eux la notion de « bien », c’est uniquement leur pomme.
« Be yourself, » sous entendu: JE suis responsable de « JE ». Tout ce qui concerne autrui c’est « le Socialisme », qui signifie « partage » ce qu’ils détestent par dessus tout.
Et même si les lois sociales les favorisent, ils sont tellement peu « calculateurs », qu’ils sont prêts à voter contre leur propre intérêt, voter contre eux mêmes.
Bon c’est comme ça, c’est une culture de colons qui se sont emparés de territoires dans lesquels ils ont commis les mêmes exactions que celles qu’ils ont fuies pour venir là.
Loin de devenir le vecteur des idéologies généreuses , Internet a exacerbé le culte de soi. Jusqu’à ce déchirement bipolaire que l’autre poison continue de contaminer de ses harangues nauséabondes et mensongères avec le sang-froid des sérial killers. Cet homme est un psychopathe qui n’a aucune conscience du Droit ou de la Morale qui jusque là servait à pondérer les aspirations des forces en présence, mais lui est seulement obsédé par la finalité qui l’aveugle.
Depuis quatre ans, son orgueil est à son comble, il n’en fait qu’à sa tête, et le monde est à sa botte. Quand on ne comprend pas, on cherche à lui donner raison et l’on analyse le moindre de ses mouvements d’humeur. C’est inconcevable, il ne peut même intégrer qu’il a perdu un fois de plus, ce mauvais, ce looser qui a fait sept faillites entraînant à chaque fois avec lui des milliers de gens.
Cette fois ci c’est l’Amérique toute entière qu’il entraîne vers le déclin et la ruine.
Parce que le Diable ne s’arrête jamais.
CharlElie COUTURE
6 Nov 2020