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Confesse Book

372 – Le confinement raconté par les grands auteurs

Le confinement raconté par les grands auteurs :

Balzac : raconte l’histoire de la fabrication du canapé où son héros est assis.

Zola : Raconte avec précision le quotidien d’un ouvrier d’Amazon contraint de travailler.

Maupassant : Son héros confiné a des hallucinations et devient fou.

Proust : Son héros tond pendant le confinement. L’odeur de l’herbe coupée lui remémore son passé.

Kafka : un homme confiné s’ennuie, il regarde une mouche courir sur son plafond… À la fin, c’est la mouche qui le regarde, courir sur les murs…

Feydeau : Un mari, sa femme et l’amant de celle-ci sont confinés ensemble, des quiproquos en perspective.

Pascal : confiné, l’Humain lance une appli en ligne à propos de la date de fin du confinement ou de la date de fin du monde en fonction de la probabilité de Dieu comme un ensemble homogène et autonome, régi par des lois, se rangeant à un certain modèle…

Lamartine : « Un seul cas de coronavirus et tout est dépeuplé. »

Beckett : Deux hommes attendent la fin du confinement qui n’arrivera jamais.

Ionesco : Le confinement attend la fin de l’Homme.

Pennac : l’adulte confiné retrouve son âme d’enfant et plonge dans des aventures imaginaires.

Camus: le confinement ne fait qu’accentuer l’esprit étroit de l’homme révolté qui enferme ses questions dans des bocaux sans réponses.

Musso : Deux personnes que tout oppose sont confinés dans la même maison. Ils tombent amoureux.

Stephen King: un alcoolique repenti, confiné, est torturé par le fantôme de son frère jumeau mort à 8 ans qui le pousse à tuer sa femme obèse et fanatique religieuse.

Marguerite Duras : confinée. Se confiner. Je crois que ça va durer 14 jours. Ou peut-être plus. Ou peut-être. Croire. Promener mon chien. Absence de chien. L’attestation était pourtant prête sur la table.

Bukowski : se lève à midi, il boit une bière au petit déj avant d’écrire le plus beau poème jamais écrit en se grattant les couilles.