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Confesse Book

320 – Week end littéraire Suite et fin

Week End littéraire (suite et fin)
Samedi 25 Mai.
Réveil 6.00h
Quand j’arrive au petit déj’ je ne suis pas longtemps seul. En l’espace de 5 minutes arrivent soudain une vague, que dis-je un tsunami, de touristes Japonais, Chinois ou Coréens envahit la salle en silence (ou presque). Très étrange, personne dans le décor des rues de Saint Pierre Des Corps, mais l’endroit est bondé.
Quai 2. Il fait beau. J’adore ce moment. Presque seul sur le quai.
Le TGV direction Paris Montparnasse «décolle » à 7.30h.
Une heure plus tard on arrive à Paris. C’est tellement simple quand les choses se passent bien!!
Je récupère mon scoot’ et fonce à la maison. Déposer ma guitare et le sac qui contient mes affaires de scène. J’en prends quelques autres et hop, je repars sans attendre direction Edgar de Lyon.
10h40 TGV OuiGO pour Annecy.
Arrivée 4 heures plus tard. Jusque-là, il faisait beau mais il se met à pleuvoir à Talloires où a lieu la Fête du Livre.
Le cadre est superbe. Je signe quelques livres et on m’interromps entre deux averses pour me conduire avec mon complice Eric Poindron, vers le lieu de conférence sous le chapiteau où nous devons faire ce qu’ils ont appelé une « lecture musicale »…
Ça démarre sympa, je parle et raconte mes histoires quand Jean-Marie Gourio qui m’a invité, intervient pour me demander de jouer quelque chose. « Attends, Jim… Euh !? » sa demande me trouble un peu, je ne suis pas venu pour « ça » ; ou plutôt comme d’hab’ j’ai accepté l’éventualité de jouer quelque chose au feeling mais c’est cadeau, d’autre part l’instrument mis à ma disposition est vraiment une daube, et je suis embarrassé de jouer à l’arrache, sans balance sur un mauvais instrument. Bref je m’y résous, j’essaie et ça ne sonne vraiment pas terrible. Il pleut mais bon, c’est pas très grave non plus, en ce jour 1er de Roland Garros je dirais qu’après tout une « double faute », c’est pas le match, ça n’a pas d’importance, on corrigera le tir lors de la seconde conférence qui aura lieu le lendemain. (C’est parfois difficile de faire admettre l’idée de la différence entre les genres. L’appréciation et le goût naît d’une certaine exigence.)
21h Je me tiens à ma cure de sobriété, quand les autres se régalent des excellents cépages servis; siroter moi, un jus d’orange.
On m’avait mis l’eau à la bouche suggérant qu’il s’agissait d’un festival littéraire les plus conviviaux, je confirme. Dans un climat chaleureux et amical, je discute avec Amélie Nothomb (ancienne brillante élève du lycée Français de New York), Yann Queffelec, Mathias Malzieu (Dionysos), Cali, Lorraine Fouchet, Anne Laure Buffet, Hénin Liétard, Maurine Dor et Jean Michel Ribes.
24h- Après le repas, vu qu’il y a des chanteurs, c’est reparti pour un bœuf (végan) mémorable au bar du restau … Enfin, je les laisse continuer (…et plus tard encore), pour rejoindre ma chambre à l’hôtel Le Lac d’où j’admire un feu d’artifice tiré au loin pour célébrer les coureurs du 9ème Maxi-Ultra race Trail du Lac d’Annecy (115kms et 7000m de dénivelé dans la montagne). Un truc de ouf pour hyper résistants (14 h de course à fond pour les meilleurs/24 heures pour les autres).
Le vent s’est couché lui aussi.

Dimanche.
Il fait merveilleusement beau. Ciel Bleu et image de carte postale romantique. On imagine que Lord Byron s’est baigné dans le Lac d’Annecy…
Ecrire le matin, puis descendre pour une heure de dédicaces et comme toujours en entendre de toutes les couleurs, des vertes et des trop mûres en guise de commentaires à terre de la part des gens qui passent, fiers de se faire « selfier »…
11h Retour sous le chapiteau pour une « autre carte blanche à… » Bien mieux que la veille.
Déjeuner sur le pouce, l’occasion d’échanger quelques adresses, nouvelle séance de signatures et hop je remonte déjà dans la voiture qui m’emmène à la gare pour prendre le train d’où j’écris ce « conte –rendu »…
Arrivée prévue 20H40
Et déjà une nouvelle semaine chargée en perspective… Trois, quatre à peine fini, que c’est déjà reparti.

CharlElie COUTURE
MAI 2019