Menu
×

Confesse Book

Chapitres

319 – week end Littéraire

Ce Week End littéraire a commencé le vendredi 24 Mai…
11h Rendez-vous au Sénat pour enregistrer l’émission Bibliothèque Médicis. Passer le sas de sécurité en compagnie de l’autre invité Bertrand Belin qui publie le roman « Grands Carnivores » chez POL. Son éditeur m’apprend qu’il tenait lui-même un magasin de disques dans les années 1978 à Aix en Provence où quelqu’un qui s’était fait passer pour ma sœur était venue déposer des disques intitulés « 12 chansons dans la sciure »… 40 ans plus tard je confirme que c’était bien elle.
Bertrand Belin et moi avions partagé la même affiche du Club Soda en Juin 2015 dans le cadre des Francos de Montréal. – J’ai l’impression que c’était hier. Dire que je n’y suis pas retourné jouer depuis. Le temps passe trop vite.
12h30. Chacun son tour, dans ce décor impressionnant milliers d’ouvrages reliés de la bibliothèque du Sénat, combien de milliers que dis-je de millions d’heure passées assise pour les écrire. Je remplace Belin sur la chaise devant Adèle Van Reeth. J’y parle (aussi entre autres) du Marché de la Poésie qui se tiendra place Saint Sulpice du 5 au 9 Juin et dont je suis cette année le président d’honneur.
13.30h Sitôt l’émission terminée, j’avale une salade et je file prendre mon train gare Montparnasse.
15h Je retrouve mes musiciens. On part à St Pierre des Corps.
17h. On monte dans un truck qui nous amène à Végnié où l’on joue ce soir.
19h Les loges ont été installées dans la salle d’entraînement de l’équipe de Karaté Véginienne. Qu’est-ce qui peut bien faire qu’une ville décide de sortir un jour de l’anonymat en serrant les poings ? Des coupes des grandes et petites gagnées lors de compétitions internationales par l’équipe locale depuis des générations.
22.30h-23.30h Après un beau concert (on a retrouvé Mathieu Denis à la basse), longue séance de dédicaces. Puis j’abandonne l’équipe, pour prendre la voiture qui me ramène à l’hôtel situé juste à côté de la gare.
La guitare sur le dos, dans la nuit déserte, je poireaute un quart d’heure dehors en attendant que le veilleur de nuit apparaisse pour m’ouvrir la porte.
(à suivre)
CharlElie