Un jour il faudra admettre que ladite dette n’existe pas. Elle est une invention du système. Et surtout cette dette ne SERT à rien, sinon qu’à enrichir un tout, tout, tout petit nombre de gens qui ne seront de toute façon jamais satisfaits, quels que soient les efforts des pauvres gens honnêtes qui se décarcassent pour rembourser de l’argent qu’on a emprunté en leur nom.
Ok je ne suis pas un économiste et je sais seulement ce que l’on veut bien me dire, mais pour prendre une métaphore de circonstance puisque le Tour de France est en route, on peut dire que si la chambre à air est poreuse, t’as beau mettre des rustines, le pneu est toujours à plat. Rembourser cette dette qui ne cesse de grandir, c’est comme tenter de remplir un sac de blé quand le trou en son fond ne cesse de s’élargir.
Depuis une quinzaine d’années, en plus de nous tenir pendus au crochet du terrorisme, (qui cela dit, prend toujours racine dans le compost de la misère), on se trouve en même temps pendus aux mêmes crochets des banques qui, par l’entremise des média financés par eux, nous montrent du doigt en permanence, stigmatisant notre infamie, comme si nous devions nous sentir honteux de ne pas rembourser des emprunts dont ils ont eux-mêmes fixé les taux.
C’est sans fin.
Personne ne pourra jamais rembourser cette dette.
Plus elle augmente, et plus nous ne valons rien.
Une manière de nous dire que nous ne sommes rien, en somme.
Il y a en ce moment ce nœud avec la Grèce que personne n’arrive à dénouer, mais ça n’est que le début d’une prise de conscience.
Les peuples travailleurs devront-ils éternellement marcher, pliés sous le poids de cette pénitence imposée par les Seigneurs de la Finance? Eux qui te toisent du haut de leurs tours d’ivoire en te conspuant: « Honte à toi oh manant minable, qui ne rembourse pas ce que tu dois… »
Cynique autant qu’inique, au dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès, la fameuse Dette Majuscule est un mythe, une méchante farce. C’est une atteindre à la dignité des hommes et des femmes qui constituent les peuples asservis aux lois de la Finance.
Il faudra bien qu’un jour, quelqu’un s’attaque à résoudre ce problème vécu par beaucoup comme une humiliation.
® CharlElie – Juillet 20XV